Au cimetière, quatre nouveaux modules comportant chacun 9 cases, soit 36 cases venues s'ajouter aux columbariums, peuvent accueillir de nouvelles urnes. La ville propose plusieurs solutions à la délicate question de la conservation des cendres du défunt. En effet, depuis la loi du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire, il est interdit de conserver les cendres chez soi dans un logement. L’urne peut ainsi être déposée dans une case de columbarium, dans une cavurne, être scellée sur un monument existant ou déposée dans un caveau. Les cendres peuvent également être dispersées au jardin du souvenir. Toutes ces opérations doivent, au préalable, obtenir l’autorisation du maire agissant dans le cadre de ses pouvoirs de police en matière funéraire. Issue de la contraction des mots “caveau” et “urne”, la cavurne est un petit caveau construit dans le sol, composé d’un réceptacle en sous-sol et d’une dalle protectrice de fermeture en surface permettant de garantir l’étanchéité. Cette petite tombe cinéraire offre une alternative au columbarium et s’identifie comme un lieu de recueillement privé, contrairement au columbarium qui lui est "collectif". L’implantation d’un columbarium au sein d’un espace cinéraire présente de nombreux avantages. Si ce type de monument répond aux volontés des défunts et aux attentes de plus en plus nombreuses de leurs familles, il est aussi une réponse aux préoccupations des mairies : la gestion de l’espace du cimetière. Les possibilités d’aménagement sont multiples et permettent de combiner formes et tailles variées, alliant esthétisme, qualité et pérennité.